INTERRUPTION DE L’ARRIVÉE D’AIR FRAIS DANS UN IMMEUBLE, UNE APPROCHE À ÉVITER !
Les gestionnaires d’immeubles de logements loca- tifs ou abritant des condos sont tentés, bien souvent, d’intégrer une minuterie aux systèmes de ventilation qui s’y trouvent. Ces systèmes jouent plusieurs rôles, dont celui d’acheminer de l’air neuf dans un édifice. L’approche semble attrayante, à priori, car elle réduit les coûts de chauffage et de climatisation. En fait, une minuterie interrompra pendant plusieurs heures, chaque jour, l’alimentation en air frais d’un édifice. Qu’à cela ne tienne, il faut savoir que cette méthode est non conforme aux normes en vigueur et entraîne- ra, assurément, des effets néfastes pour la santé des personnes et sur l’état des bâtiments.
La réglementation oblige, en tout temps, un apport en air neuf dans les espaces communs d’immeubles multiéta- gés. Selon le Code national du bâtiment, les tours d’habi- tation appartiennent au groupe C. Or, l’un des articles de ce code stipule, notamment, « qu’à l’exception des garages de stationnement visés par l’article 6.2.2.3, les débits auxquels de l’air extérieur doit être fourni aux pièces et aux espaces d’un bâtiment ne doivent pas être inférieurs aux débits exigés. » Par ailleurs, la norme AINSI ASHREA 62 recommande un taux de ventilation minimum. Elle suggère en outre que cette ven- tilation soit fonctionnelle lorsqu’un espace est occupé par des personnes.
Question de simplifier l’interprétation des codes, certaines villes comme Montréal interdisent l’arrêt des systèmes de ventilation. « Les installations de ventilation mécanique exigées doivent être en fonction continue durant les heures d’occupation des pièces et des espaces du bâtiment », rappelle un règlement municipal sur cette question.
La ventilation continue permet de maintenir une pression d’air positive dans les corridors, ce qui assure une aération de l’immeuble vers l’extérieur du bâtiment, prévenant ainsi l’arri- vée d’air vicié des appartements vers lesdits corridors. Cela contribuera, bien évidemment, au confort et à l’hygiène des occupants d’un bâtiment. Qui n’a pas déjà été incommodé par les odeurs de cuisine en passant dans les aires communes d’un immeuble? Cela s’explique par un manque d’aération, ce qui crée une pression d’air négative et provoque un reflux d’air vicié en provenance des appartements vers les espaces communs. En somme, personne ne souhaite vivre dans un immeuble au sein duquel l’air est malsain.
Le défi du gestionnaire d’une copropriété est de concilier l’économie d’énergie, le confort des usagers ainsi que la conformité
à la réglementation.
Tout ça pour dire que le défi du gestionnaire d’une copro- priété est de concilier l’économie d’énergie, le confort des usagers ainsi que la conformité à la réglementation. Cela est possible grâce à la mise à niveau des contrôles propres aux systèmes de ventilation, lesquels comportent, bien sou- vent, des logiques d’automatisation désuètes et d’une autre époque. Il y a peu d’expertise disponible sur le marché qui peut accomplir cette tâche si importante de la gestion des coûts en dépenses énergétiques. La firme Fusion Énergie a développé une expertise depuis plus de 20 ans dans la ré- alisation de projets clé en main, peut prendre en charge la gestion des systèmes de ventilation d’un bâtiment. Plutôt que d’arrêter la ventilation et l’apport en air frais dans un im- meuble, que ce soit la nuit et les weekends, les systèmes sont adaptés pour moduler le taux de ventilation selon l’horaire de la journée et les habitudes des résidants. Une surveillance de tous les systèmes énergétiques des immeubles dont elle a la responsabilité, et ce, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, à du centre de contrôle. L’entreprise assure ainsi les économies d’énergie (garanties par contrat) sans nuire au confort des ré- sidants copropriétaires. D’importantes réductions des coûts en énergie favorisent la conservation et même une augmen- tation de la valeur de votre immeuble.